NOMAD – Tri infirmier et orientation des patients
Nicolas Chevrey, directeur général adjoint – directeur opérationnel NOMAD |
Le 24 mars, Gabriel Bader, Directeur Général écrivait à l’ensemble du personnel de NOMAD ces mots : « La crise n’est pas terminée. La phase qui vient est difficile : après le déclenchement dans un rythme de crise s’installent des fonctionnements certes provisoires, mais qui entrent dans une forme de pérennisation. Nous pérennisons un état de crise, pour quelques semaines, certes. Or nous sommes affectés par la maladie, par la fatigue, par des frustrations quant à des procédures en mode « dégradé » […]»
Entre le vendredi 6 mars et le jeudi 12 mars 2020, NOMAD a réussi à mettre sur pied 7 salles de tri infirmier et une hotline (avec un numéro dédié) opérationnelle 7 jours sur 7. Puis, dans les 10 jours suivants, l’institution a poursuivi en montant une deuxième hotline et des équipes mobiles infirmières pour intervenir dans les institutions sociales et EMS du canton. Juste avant Pâques, NOMAD a séparé entièrement ses activités en créant une division dédiée aux activités COVID+ ; le tout en assurant son activité principale de maintien et de soins à domicile auprès de ses clients. Depuis l’ouverture des salles de tri, l’institution de SàD a accueilli plus de 3'000 personnes. Au plus fort de la crise sanitaire, ses équipes mobiles assuraient plus de 10 interventions par jour dans les EMS du canton.
Au-delà des chiffres et des défis organisationnels qui ont dû être résolus, la réussite n’a été possible que par la collaboration interprofessionnelle qui s’est mise en œuvre durant cette crise. Soulignons celle des infirmiers avec les médecins-conseils pour l’orientation des patients dans les salles tri ou la collaboration avec les médecins volontaires des équipes mobiles en EMS. Ces synergies ont grandement contribué à la réussite du dispositif au bénéfice de la population neuchâteloise.
La qualité de ces collaborations est due en grande partie aux évolutions que NOMAD a opérées ces deux dernières années pour répondre aux insatisfactions tant des parties prenantes externes (clients, médecins, partenaires) que des collaborateurs eux-mêmes, indique son directeur opérationnel. Le virage pris par NOMAD qui met l’accent sur la responsabilité clinique, portée par l’infirmier garant de la continuité des soins pour son client, est la clé de voûte de ce que NOMAD veut réussir dans le futur. L’enjeu aujourd’hui consiste à capitaliser sur ces petits succès et à poursuivre le travail.
Infographie chiffres clés :
