Télémédecine: adaptation du Code de déontologie de la FMH
En vertu de la décision prise en juin dernier par la Chambre médicale, le Code de déontologie a été adapté sous l’angle de la télémédecine. Désormais, ce sont les médecins qui décident si un traitement par télémédecine est possible ou si une consultation sur place est nécessaire.
Selon un rapport du Comité permanent des médecins européens (CPME), le recours à la télémédecine dans les États membres a été accéléré par la pandémie de COVID-19. Rapidement devenue un élément quotidien de la pratique médicale, la télémédecine a le potentiel d’être un instrument supplémentaire très utile dans un certain nombre de scénarios cliniques, mais elle n’est pas sans risque et ne convient pas à toutes les situations [1]. En Suisse aussi, le remarquable essor des téléconsultations et des consiliums à distance a hissé la télémédecine au rang d’élément essentiel de la prise en charge médicale moderne. Il est loin le temps où le cercle des utilisateurs de la télémédecine se limitait aux centres de téléconsultation ou aux centrales téléphoniques des urgences médicales.
Aujourd’hui, les cabinets médicaux, aussi bien en médecine de famille que dans les autres disciplines spécialisées, sont de plus en plus nombreux à proposer des consultations à distance. En revanche, il ne faut pas sous-estimer l’utilisation des applications de télémédecine, qui s’avère très exigeante en raison de la complexité et des multiples facettes de chaque Télémédecine: adaptation du Code de déontologie de la FMH Téléconsultations En vertu de la décision prise en juin dernier par la Chambre médicale, le Code de déontologie a été adapté sous l’angle de la télémédecine. Désormais, ce sont les médecins qui décident si un traitement par télémédecine est possible ou si une consultation sur place est nécessaire.
Pour ce faire, il est indispensable de tenir compte de plusieurs aspects techniques, organisationnels et juridiques mais aussi de la définition de la télémédecine. En 2016, l’OMS l’a définie comme la fourniture de services de santé à distance, de quelque nature qu’ils soient, avec l’appui des technologies de l’information et de la communication. Cette définition inclut non seulement les prestations aux patients, mais aussi la recherche et la formation postgraduée [3]. Au niveau national, la Société suisse de télémédecine & eHealth (SSTMeH) a proposé une autre approche en définissant la télémédecine comme une interaction patient-médecin ou médecin-médecin sans contact physique [4].
Découvrez l'article complet en téléchargeant le PDF.